Quand le MEDEF confond sa compétitivité et le portefeuille de l’UNEDIC !

Publié le par Union Locale CFE CGC de RENNES (35)

Source : le service communication CFE-CGC

 

Ou comment faire exploser une négociation !

 

 

 

La négociation du 3 mars sur l’assurance chômage restera comme le contre-exemple d’une négociation réussie.

Hier, à toute demande d’amélioration de la convention par les organisations de salariés (amélioration de l’activité réduite, pension d’invalidité et allocation chômage…), le MEDEF a répondu par des mesures violentes d’économies (report des bornes d’âge de 50 à 52 ans, de 61 à 62 ans… et surtout maintien d’une clause automatique de baisse de cotisations toujours adossée au résultat semestriel d’exploitation sur deux semestres).

 

La CFE-CGC rappelle que la responsabilité des partenaires sociaux sur le régime paritaire de l’UNEDIC a toujours été assumée et que toute réflexion en ce sens doit se faire exclusivement sur le déficit cumulé qui baissera automatiquement par une croissance économique génératrice de créations d’emplois.

Le MEDEF ne peut donner aux organisations représentatives des salariés des leçons de trésorerie tant que le chômage reste récurrent, que les périodes d’indemnisation s’allongent, que tant de demandeurs d’emploi ne sont pas indemnisés, que les formes d’emploi se portent sur des CDD, sur l’intérim, sur le temps partiel : tout ce qui contribue au déficit chronique de l’UNEDIC.

 

Notre régime d’assurance chômage a pourtant fait la preuve qu’il constitue un véritable parachute social face à des crises financières et économiques comme celle encore présente de 2008.

 

La CFE-CGC entend défendre ce régime sur ses règles actuelles.

Publié dans PROTECTION SOCIALE

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